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Sans plus attendre, tirez profit de la loi Scellier :
Les contrôles Cnaf : les gens en ont-ils peur ?24/03/2011 Les contrôleurs de la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) n’ont pas un travail facile. S’ils sont moins redoutés que ceux du fisc, il leur arrive assez souvent de ne pas être bien accueillis. Parfois, les gens ne répondent même pas à l’interphone, il est impossible de leur parler. C’est par exemple le cas des jeunes hommes ou femmes qui vivent en concubinage et dont les contrôleurs connaissent la situation grâce aux documents auxquels ils ont désormais accès. Les bénéficiaires du RSA qui se trouvent dans cette situation risquent de perdre ces avantages (y compris la CMU Complémentaire) et ils le savent bien. Il vaut mieux ne pas répondre au contrôleur... D’autres fois les gens cachent ou « omettent » de déclarer des sources de revenus complémentaires, qui, même lorsqu’il s’agit de sommes minimes, ont toujours une incidence sur le montant du RSA perçu. Il y a également des cas où les contrôleurs ont du mal à croire que ces personnes vivent dans le logement où elles les accueillent, car il s’agit souvent de chambres très petites, qui ne présentent pas les conditions d’une maison habitée. Enfin, il y a aussi le cas de ceux qui, tout en étant déjà propriétaires d’un logement ou d’un terrain, ou touchant d’autres aides ou pensions, demandent une ALS pour pouvoir se maintenir ou parfois même afin de rembourser un crédit immobilier. Chaque contrôle signifie une visite à domicile et un autre parcours de vie à écouter. Il n’est pas toujours évident de comprendre si ce que les gens racontent est vrai ou pas, c’est aux contrôleurs de le vérifier. |
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