Marché immobilier instable : les prévisions 2011

05/04/2011

Le marché de l'immobilier 2011

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L’année 2010 a été peu équilibrée pour le marché immobilier à cause de l’engouement pour les investissements locatifs qui ont représenté 63% des ventes, voire plus (jusqu’à 70-80%) dans les grandes villes comme Montpellier, Bordeaux ou Lyon. Alors que la hausse des prix atteint même 10% dans certaines régions, les investisseurs ont essayé de profiter au maximum des bénéfices fiscaux accordés par la loi Scellier.

En 2011, les professionnels s’attendent à une hausse de prix qui se maintient à 5-6%, engendrée par le besoin d’adapter les constructions aux normes BBC, mais également par le coût du foncier, qui représente entre 16 et 32% du prix d’une habitation, et qui a connu une augmentation de jusqu’à 30%. Quant aux investissements en Scellier, ils vont faire des progrès vers la fin de l’année.

Si en 2010, la Fédération des promoteurs déplorait une faible accession à la propriété (37% des ventes), les agences immobilières sont assez optimistes pour cette année. En effet, elles estiment que les acheteurs vont profiter des taux avantageux du PTZ+. Pour les spécialistes du marché immobilier haut de gamme, les achats de biens en centre ville vont être accompagnés également par un nombre plus élevé d’accédants à la propriété, qui seront disposés à payer davantage pour des habitations situées dans des immeubles de très bonne qualité. Pour la deuxième accession, le marché reste encore stagnant, mais il va se reprendre à partir du mois d’avril. Ce fait est dû notamment à un taux d’écoulement élevé des programmes, qui réduit l’offre présente sur le marché.

Quant aux promoteurs, ils se lancent dans des projets municipaux, en essayant de répondre aux exigences de construction des communes et de profiter dans certains cas de la surenchère. Le gouvernement de son côté prévoit une mobilisation du marché foncier, tandis que la Fédération des promoteurs exprime son inquiétude vis-à-vis des abus que cette opération pourrait entraîner.

Bref, une année qui, si elle ne va pas enregistrer les progrès de 2010, va être quand même positive dans son ensemble pour le marché immobilier.

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